Transition des citoyens québécois vers la mobilité durable

Transition des citoyens québécois vers la mobilité durable

Transition des citoyens québécois vers la mobilité durable

Les hypothèses évoquées pour expliquer les raisons et motivations pour lesquelles les Québécois ne parviennent pas à se détacher de la voiture sont nombreuses : la perception de la propriété de l’automobile comme facteur de réussite sociale; le rôle de la publicité qui vante les mérites de voitures toujours plus grosses; la facilité quant à la possibilité de s’endetter pour acheter de nouveaux véhicules; le niveau d’attachement des Québécois à l’automobile; les solutions alternatives à l’automobile leur apparaissant insuffisantes et peu attrayantes, etc. La possession d’une voiture n’est que partiellement associée au besoin de mobilité (la fonction déplacement). Malheureusement, il y a peu d’études sur les enjeux de transition vers des modes de déplacement alternatifs.

Objectifs

Ce projet vise à mieux comprendre les motivations et attitudes sous-jacentes à la possession d’une automobile en vue d’identifier des alternatives et stratégies durables au voiturage en solo. Ainsi, ce projet pourra contribuer à accélérer la mise en œuvre des politiques publiques soutenant la mobilité durable. Cette démarche de recherche et de réflexion créative et transdisciplinaire est donc mise en œuvre pour:

  • Documenter la problématique de la dépendance des Québécois à l’automobile, notamment dans le cas du voiturage en solo;
  • Comparer cette problématique selon la localisation géographique;
  • Cartographier les idées reçues, les parties prenantes et le discours sur l’auto;
  • Faire converger les efforts des chercheurs et acteurs du terrain en amorçant une démarche à long terme pour le changement de cette norme sociale.
    • Regroupement national des conseils régionaux de l'environnement du Québec (RNCREQ)