Description
Les hypothèses évoquées pour expliquer les raisons et motivations pour lesquelles les Québécois ne parviennent pas à se détacher de la voiture sont nombreuses : la perception de la propriété de l’automobile comme facteur de réussite sociale; le rôle de la publicité qui vante les mérites de voitures toujours plus grosses; la facilité quant à la possibilité de s’endetter pour acheter de nouveaux véhicules; le niveau d’attachement des Québécois à l’automobile; les solutions alternatives à l’automobile leur apparaissant insuffisantes et peu attrayantes, etc. La possession d’une voiture n’est que partiellement associée au besoin de mobilité (la fonction déplacement). Malheureusement, il y a peu d’études sur les enjeux de transition vers des modes de déplacement alternatifs.
Objectifs
Ce projet vise à mieux comprendre les motivations et attitudes sous-jacentes à la possession d’une automobile en vue d’identifier des alternatives et stratégies durables au voiturage en solo. Ainsi, ce projet pourra contribuer à accélérer la mise en œuvre des politiques publiques soutenant la mobilité durable. Cette démarche de recherche et de réflexion créative et transdisciplinaire est donc mise en œuvre pour:
- Documenter la problématique de la dépendance des Québécois à l’automobile, notamment dans le cas du voiturage en solo;
- Comparer cette problématique selon la localisation géographique;
- Cartographier les idées reçues, les parties prenantes et le discours sur l’auto;
- Faire converger les efforts des chercheurs et acteurs du terrain en amorçant une démarche à long terme pour le changement de cette norme sociale.
Chercheurs et étudiants impliqués
- Claudia Déméné (Université Laval)
- Fabien Durif (UQAM)
- Nicolas Merveilles (UQAM)
- Catherine Morency (Polytechnique)
- Sergio Da Silva (Université Laval)
Partenaires
- Regroupement national des conseils régionaux de l'environnement du Québec (RNCREQ)