
À l’horizon 2040, le Québec devra affronter les conséquences de la crise environnementale avec des modes d’occupation du territoire hérités du passé: la concentration de la majorité de sa population dans une région métropolitaine et une dizaine de villes, tandis que 80% de la province est occupée de façon dispersée. À l’échelle des villes, l’étalement urbain est un processus permanent, qui aggrave le morcellement faunique, l’artificialisation de sols fertiles et la dépendance à l’automobile pour parcourir des distances de plus en plus longues. Comme nous n’avons plus 50 ans devant nous pour revenir à une densité généralisée de l’occupation du sol, comment réinventer des banlieues plus sobres, sans accentuer les inégalités sociales?
Objectifs
- Fournir des balises claires aux décideurs sur les chemins à privilégier afin d’habiter le territoire québécois de façon sobre et résiliente, dans un contexte de transition socio-écologique;
- Explorer l’éventail des futurs possibles de notre société en transition, avant de choisir une vision collective de l’avenir et d’identifier des trajectoires pour y parvenir.
Chercheurs :
- Franck Scherrer
- Olivier RIffon
Étudiants :