Description
Le secteur de la construction est responsable de 40 % des émissions canadiennes de CO2. On prévoit que les émissions provenant des bâtiments vont augmenter de 12% d’ici 2020. Toutefois, l’utilisation de certains matériaux de construction, comme le bois, peut contribuer à atténuer les émissions de GES. Le bois de construction séquestre 900kg de CO2 par mètre cube de bois utilisé, et ce, pour toute la durée de vie des bâtiments. En plus de ce captage du CO2 atmosphérique, l’utilisation de 1m3 de bois permet d’éviter 1,1 tonne de CO2 lorsqu’il remplace d’autres matériaux de construction. Cette réduction des GES à la source est possible, car la transformation du bois émet moins de CO2 comparativement aux autres matériaux, et ce, pour l’ensemble du cycle de vie des produits du bois. Par contre, s’attaquer au bâtiment sans tenir compte de son contexte pourrait limiter l’atteinte des cibles de réduction de gaz à effet de serre pour le secteur de la construction.
Objectifs
L’objectif général du projet est de documenter et d’orienter stratégiquement les recherches actuelles sur les bâtiments à faible empreinte carbone en s’attaquant à leur contexte d’application: le quartier durable. Le projet vise donc à évaluer, et surtout optimiser, la contribution des constructions faibles en carbone dans la durabilité des quartiers en tenant compte des enjeux environnementaux, socioéconomiques et énergétiques. Cet arrimage construction-quartier est incontournable si on veut contribuer directement à la lutte aux changements climatiques par la réduction d’émissions de CO2.
Chercheurs et étudiants impliqués
- Pierre Blanchet (Université Laval)
- Mourad Ben Amor (Université de Sherbrooke)
- Louis Gosselin (Université Laval)
- Philippe Lagière (Université de Bordeaux)
- Emmanuel Dufrasnes (École Nationale Supérieure d’Architecture de Strasbourg)
- Mariia Bitosova (Université de Sherbrooke)
- Richard Gagnon (Université Laval)
Partenaires
- Bureaux d’architectes Provencher_Roy
- Coarchitecture